Les Cuma existent depuis 1945 dans tout l’hexagone. Depuis 1990, elles sont devenues une structure incontournable pour de nombreux agriculteurs, qui voient là une façon de mutualiser les moyens, tout en réduisant les charges de production . Morgan Merle en est le jeune président de celle de Montracol depuis maintenant 3 ans. Il y a une quarantaine d’adhérents, tous sur un rayon de 15 kilomètres, ce qui facilite les échanges. Ils décident ensemble, des engins à acheter, via la coopérative. C’est la rentabilité de l’exploitation qui est en jeu. Avec la Cuma, il y a trois aspects à prendre en compte, le premier est l’acquisition d’un matériel neuf, tout équipé. C’est un véritable gain de temps que d’avoir de bonnes machines agricoles, efficaces et fiables. Il y a aussi un aspect financier, car c’est moins cher que d’avoir son propre matériel. Et enfin, le dernier aspect est tourné vers l’humain, qui permet de créer un lien social entre agriculteurs autour de la Cuma.
Chaque adhérent doit payer des parts sociales et en plus, 2 factures par an sont établies, en fonction de l’utilisation. Un partenariat avec la CUMA de Saint André sur vieux Jonc permet de mutualiser les coûts d’entretien, de réparation, et même de secrétariat. Sur le plan pratique, les adhérents s’inscrivent sur un planning et choisissent les jours qui leurs conviennent pour emprunter un matériel. Celui-ci est renouvelé régulièrement. «